Author: Françoise Walthéry

Marché paysan (Gasap on Tour) de Noël!

Vous l’attendiez, le prochain marché Gasap on Tour de Noël, rebaptisé “Marché paysan”, se tiendra le mardi 12 décembre de 16h à 18h aux Halles Saint-Géry, place Saint-Géry 1 à Bruxelles. Un lieu de culture pour accueillir l’agri-culture locale, c’est pas mal, non ?

Comme d’hab, les prods comptent sur vos pré-commandes pour assurer leurs revenus lors de ce marché, même si vous pourrez aussi acheter (quasi) tout ce que vous voulez sur place !

Pré-commandes jusqu’au mercredi 6 décembre à midi! Dépêchez-vous! Et scrollez bien, il y a beaucoup!

Possibilité de boire un verre et manger un bout sur place (bar des Halles)…

A vos claviers:

Pour les fêtes, régalez vos ami.es et familles avec les bons produits de nos prods.

Les bons produits à découvrir…

  • Des légumes de Galipac et des jardins de l’Abondance. Si votre Gasap est en trêve hivernale, faites-vous plaisir, ils sont top et tout frais!
  • Koen de Rom vous propose de la viande de poulet, porc, bœuf: divers morceaux, et aussi ses fameux colis ! Egalement des charcuteries et fromages...
  • Champignons et kit de culture de pleurotes de Permafungi (chouette cadeau!)
  • Et avec ceci ? Des pâtes bien sûr ! Les délicieuses pâtes fraîches d’Entre Nous seront là également.
  • Fruitratje et ses délicieux jus de fruits, sirops et confitures.
  • Sans oublier les produits chocolatés et savoureux d’Eugène Chocolatier
  • Envie de piquant ? Essayez les pâtes de piment des Piments de Fati
  • Des tisanes de chez Ma Forêt ! Il y en a une pour la détox… Utile après les fêtes!
  • Les Moutons de Bruxelles nous proposent de jolies décorations de Noël en laine ou de la laine à tricoter

Les pré-commandes : mode d’emploi

Cette fois-ci, les précommandes passeront par OpenFoodNetwork*

  • Suivez ce lien : https://openfoodnetwork.be/marche-paysan/shop
  • Scrollez et choisissez vos produits, ajoutez-les au panier. Vous pouvez filtrer par type de produit, pour plus de facilité
  • Une fois votre commande terminée, cliquez sur l’icône en forme de panier en haut à droite de l’écran.
  • Vérifiez votre panier, puis cliquez sur “poursuivre”.
  • Remplissez vos informations et choisissez le mode de paiement: possibilité de paiement en ligne par carte de crédit (attention cela implique des frais supplémentaires pour vous) OU paiement par virement (faites-le tout de suite, car c’est le paiement qui valide la commande et les oublis sont fréquents)
  • Nouveau ! Désormais vous recevez une confirmation de votre commande par mail !
  • Quelques jours après la clôture des commandes, nous vous enverrons un rappel des détails pratiques.
  • Le jour J, vous embarquez des sacs et venez récupérer vos affaires !
  • Parlez-en autour de vous, invitez des ami.es à boire un verre, c’est Noël, après tout !
  • Attention, clôture des préventes mercredi 6 décembre à midi

* Nous tenons à remercier chaleureusement:

  • notre partenaire, Oxfam-Magasins du monde, qui développe la plateforme OpenFoodNetwork, e-shop des circuits courts que nous utilisons pour ce marché paysan !
  • Les Halles Saint-Géry, pour leur soutien.

Le Réseau recrute un.e chargé.e de partenariat et communication (pour le projet SPG)

Rejoignez une équipe engagée !

Chargé.e de partenariats et de communication(H/F/X) au sein du Réseau des GASAP asbl

Téléchargez le PDF de l’annonce !

Convaincu.e que la réorientation du système alimentaire actuel fait partie de la solutionaux problèmes sociétaux actuels ? Envie de mettre votre énergie au profit de l’agriculture paysanne ? De travailler dans une association qui regroupe des citoyen.nes actif.ves et des producteur.ices wallons, flamands et bruxellois ? Cette offre est faite pour vous !

Le Réseau des GASAP (Groupes d’Achats Solidaire de l’Agriculture Paysanne)1 est une asbl qui comprend une quarantaine de producteur.rices, et une centaine de groupes de citoyen.nes rassemblant plus de 2000 ménages. L’équipe opérationnelle du réseau comprend 4 personnes : 1 coordinateur, 1 chargée de projet SPG, 1 chargée de projet GASAP sociaux et 1 chargée de communication.

Le Réseau des GASAP est à la recherche d’un.e chargé.e de partenariats et de communication pour participer au développement de la plateforme inter-associative2 du système participatif de garantie (SPG)3 en Belgique francophone. La Région wallonne fait de nouveau confiance au Réseau des GASAP en poursuivant l’octroi de son subside. Plus concrètement, elle est convaincue que ce processus aura un impact positif dans son plan Food Wallonia. Pour la personne engagée, l’enjeu est double :

  • Amplifier cette plateforme et mieux la faire connaître, via la mise en valeurs d’outils préexistants, et le développement de notre approche.
  • Communiquer sur les actions menées au sein du projet et du Réseau via le développement d’un plan de communication et des outils pour sa mise en œuvre.

Le contrat est un CDD à 4/5e ou temps plein d’une durée de 1 an minimum. Prolongation possible du poste en fonction des financements. Salaire attractif.

Que cherchons-nous ?

Nous vous offrons la possibilité de développer vos talents au sein d’une équipe motivée par l’agriculture paysanne et l’alimentation durable, d’être en contact avec un large réseau d’acteurs et d’actrices, et enfin d’avoir un impact direct et positif en mettant vos compétences de réseautage, facilitation et communication au service de réalisations concrètes.

Missions

  • Contribuer au développement du projet SPG (établir/renforcer des partenariats, faire connaître le projet) et amplifier son impact
  • Favoriser les liens entre le Réseau et les acteur.rices de l’alimentation durable, de l’agroécologie et de l’agriculture paysanne.
  • Renforcer l’équipe pour sublimer et mettre en avant le travail qu’iels font au quotidien

Description de la fonction :

  • Création de partenariats :
    • Identifier et faire adhérer au projet SPG les acteur.ices de l’agroécologie, de l’agriculture paysanne et de la transition ;
    • Créer des partenariats solides et durables avec ces acteur.ices ;
    • Animer et faciliter les échanges au sein de ce réseau de partenaires
    • Promouvoir le projet SPG et les outils qui y sont développés ;
    • Porter le projet de plateforme SPG auprès des parties prenantes
  • Communication :
    • Développer une stratégie de communication autour du SPG, en cohérence avec la stratégie de communication du Réseau de Gasap
    • Créer et rédiger des contenus pertinents et de qualité (articles, vidéos, infographie…) pour des canaux de communication variés (réseaux sociaux, site web, brochures, rapports, dépliants…).
    • Animer et dynamiser les réseaux sociaux
    • Participer aux activités et événements de promotion du Réseau

Profil recherché :

  • Diplôme universitaire (sciences humaines, agronomie,…) ou de l’enseignement supérieur de type long.
  • Expérience en communication (min. 3 ans) :
    • Expression écrite (capacité de vulgarisation, créativité, style, orthographe…) ;
    • Expression orale (prise de parole aisée en public) ;
    • Facilité à produire du contenu de qualité (visuel, audio, écrit) ;
    • Production de contenu multimédia (réalisation et montage audio, vidéo) ;
    • Connaissance des outils web (WordPress) et des réseaux sociaux.
  • Expérience en tant que développeur.euse de projet (min. 2 ans) ;
  • Expérience en animation et facilitation (min. 2 ans) ;
  • Connaissance établie du réseau d’acteur.rices wallon.nes et bruxellois.es ;
  • Capacité de réseautage (carnet d’adresses) ;
  • Maîtrise et intérêt pour les logiciels libres (Open Office, Linux, Frama…) ;
  • Permis B + voiture.

Qualités recherchées

  • Sens de l’organisation et de la débrouille dans une petite structure ;
  • Dynamisme, autonomie et proactivité ;
  • Bon sens relationnel et esprit d’équipe ;
  • Capacité d’adapter ses interventions en fonction des interlocuteur.rices (producteur, mangeur, organisation, pouvoir subsidiant…) ;
  • Vision partagée avec le Réseau sur notre système alimentaire ;
  • Connaissance et vif intérêt pour les projets du Réseau ainsi que les thématiques liées à l’agriculture paysanne et à l’alimentation durable.

Atouts supplémentaires appréciés

  • Une maîtrise d’autres langues : néerlandais et/ou anglais.
  • Des connaissances techniques (de base) en maraîchage et en élevage
  • Une connaissance préalable du SPG

Qu’offrons-nous ?

  • Un emploi à haute valeur sociétale au service de l’agriculture paysanne et de l’alimentation durable.
  • Une fonction passionnante et variée au sein d’une équipe engagée
  • Un CDD à temps plein (ou 4/5e) d’un an minimum (avec possibilité de prolongement) ;
  • Une rémunération attractive, échelon 4.2, CP 329.02 (avec reconnaissance jusqu’à 10 ans d’ancienneté pour dans des postes équivalents) ;
  • Un ordinateur de fonction et une carte de téléphone pro ;
  • Un bureau à proximité de la gare d’Etterbeek avec télétravail possible ;
  • Un horaire flexible (travail en soirée et le week-end) ;
  • Engagement début novembre 2023.

Comment postuler ?

Envoyez-nous votre candidature avant le 16 octobre 2023 à 12h à coordination@gasap.be  avec comme objet « Chargé.e de partenariats et communication ». Elle comprendra en pièces jointes (pas dans le corps du mail :

  • votre CV (une page max) Des exemples de vos réalisations sont bienvenus ;
  • une lettre de motivation (une page max) ;Elle doit nous expliquer ce que vos compétences/expériences peuvent nous apporter concrètement

1 Voir plus d’informations : www.gasap.be

2 La plateforme est portée par le Réseau des GASAP et e Mouvement d’Action Paysanne (MAP).

3 Voir plus d’informations : https://gasap.be/spg-2/

Guacamole de brocolis

Tu adores le guacamole mais tu te restreints car son empreinte écologique est catastrophique ? Cette recette est pour toi. Fraîche et gourmande, tu vas pouvoir reprendre tes tacos party sans impact sur l’environnement!

Pour cette recette tu auras besoin :

  • 1 brocoli
  • des tomates cerises
  • 1/2 oignon rouge
  • 1/2poivron vert
  • 1 botte de coriandre
  • 1 citron vert
  • épices: cumin, gros sel, poivre, paprika, ail (ou sachet d’épices à guacamole si as la flemme)
  • huile d’olive

Pour commencer, tu fais cuire tes brocolis en fleurettes dans l’eau bouillante pendant 7-8min.

Réserve-les ensuite, et éponge-les sur un essuie.

Pendant ce temps, tu vas hacher ta coriandre, tes tomates (cubes de la taille de ton choix), ton oignon, ton poivron (aussi taille de ton choix).

Tu vas également presser ton citron.

Quand tu as fini, prends ton mixeur et mixe-y : le brocoli, la moitié de tes morceaux de poivrons, la moitié de ta coriandre, la moitié des tomates, l’oignon, la moitié du jus de citron et les épices. Ajoute un filet d’huile d’olive. Mixe tout ça jusqu’à l’obtention d’un guacamole.

Verse tout dans un bol. Creuse un puits au milieu et ajoute le reste : de la coriandre, des poivrons, des tomates cerises et du jus de citron. N’hésite pas à ajouter une pointe de fleur de sel et du poivre.

Laisse reposer une bonne demi heure au frais et c’est déjà prêt !

La recette en vidéo ? C’est ici !

Bon appétit!

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Greenpeace et le Réseau des Gasap s’unissent pour une alimentation de qualité accessible à toustes

Greenpeace et les GASAP offriront des produits issus d’une agriculture durable à la banque alimentaire de Bruxelles-Brabant

En 2022, 600 000 personnes ont eu recours à des services d’aides alimentaires en Belgique. Greenpeace lance dès ce lundi un appel aux dons. Il permettra à la banque alimentaire de Bruxelles-Brabant de se fournir au sein du Réseau des Gasap, afin que les bénéficiaires puissent accéder à des produits frais issus de fermes locales et agroécologiques.

La campagne se tiendra du 11 au 24 septembre. Les dons récoltés par Greenpeace Belgique permettront à la banque alimentaire de Bruxelles-Brabant de se fournir chez les producteurs et les productrices du Réseau des Gasap (Groupes d’Achats Solidaires de l’Agriculture Paysanne). “Ce réseau fonctionne exclusivement avec des fermes locales qui ont des pratiques agroécologiques et qui commercialisent en circuit court” explique Francesca Baldin, chargée de projet SPG au sein du Réseau des Gasap. “Le prix de nos paniers de fruits et légumes garantit une rémunération juste sur le long terme aux producteur·rices.” 

Se nourrir est aujourd’hui devenu un combat pour de nombreux·euses citoyen·nes. La précarité alimentaire a explosé. En 2022, 600 000 personnes, dont 90 000 à Bruxelles, ont eu recours à des services d’aides alimentaires. Cela inclut les distributions de colis alimentaires, les restaurants sociaux, les épiceries sociales, les frigos solidaires, etc. 

A l’autre bout de la chaîne, les secteurs bio et circuit court ont eux aussi beaucoup souffert des dernières crises et de l’inflation. En moyenne, chaque Belge n’aura dépensé que 84 euros en 2022 pour des produits issus de l’agriculture biologique. “Dans un contexte où l’industrie agroalimentaire mène la danse et exerce une pression pour maintenir ses profits au plus haut niveau, il est très difficile de résister pour les producteur·rices qui respectent l’environnement, la biodiversité et la santé des consommateur·rices” estime Albane Aubry, chargée de campagne agriculture et alimentation chez Greenpeace Belgique. “Ce type d’agriculture est pourtant un des socles d’une société plus résiliente face à la crise climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Notre initiative montre l’urgence de les soutenir.”

Cet appel aux dons de Greenpeace entend donc montrer que la lutte contre la précarité alimentaire et l’avènement d’une agriculture durable doivent être tous les deux être abordés d’urgence dans le cadre d’une refonte complète de notre système alimentaire. “Avec cette campagne, nous voulons d’abord soutenir les personnes en situation de précarité et les agriculteur·rices. Mais nous souhaitons aussi envoyer un signal fort et montrer que l’accès à une alimentation durable et de qualité pour tou·tes devrait être une priorité pour nos responsables politiques” conclut Albane Aubry.

Lien à partager et à cliquer pour faire un don : https://www.greenpeace.org/belgium/fr/agir/paniers-fermiers-solidaires/

[Communiqué de Greenpeace]

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Valériane, la tisane et les accises

Vendredi 1er septembre. Ouverture du salon Valériane. Vlà ti pas que débarquent les agents de la douane, avec pour mission de contrôler et réclamer les accises (= taxe spécifique) sur les boissons. Comme nous, vous pensez à l’alcool. Mais non, en fait. Outre l’alcool, ils réclament leur dû aux… tisanier.es !

C’est un tisanier du Réseau qui nous raconte tout cela. Lui, il produit des teintures-mères (qui contiennent de l’alcool) et il paie les accises sur ces produits-là. Par contre, pour les tisanes,… Les agents lui promettent que, outre la taxe, à payer rétro-activement sur base de son chiffre d’affaires, il devra aussi s’acquitter d’une amende.

Sur le moment, ces producteur.rices se sont senti.es très seul.es. Rapidement, l’Union belge des Herboristes propose de payer les amendes qui mettraient en difficulté les tisanier.es, et s’engage avec Nature & Progrès (N&P) à demander des éclaircissements. N&P de son côté, dit que ce n’est pas le premier contrôle des accises, mais que en général, les agents ne contrôlent que les produits alcoolisés. Au niveau légal, c’est vrai que (depuis 2014), toutes les boissons non alcoolisées (ou produits servant à faire des boissons, donc les herbes pour le thé ou la tisane) sont soumises aux accises. La taxe, en 2014, s’élevait à 37 € pour… 100 kilos d’herbe sèche. Soit 5000 sachets de 20 grammes (on vous évite le calcul). Apparemment, la taxe en 2023 s’élève à 68 €/100 kg.

C’est dire si l’Etat belge aura arrondi ses fins de mois avec cette descente spectaculaire (et répétée le dimanche) qui a, selon les cas, ému ou fait flipper les exposant.es du monde du bio.

Notre réflexion, à nous, c’est qu’une fois de plus, on cible les petit.es producteur.rices, gratuitement (dans tous les sens du terme, vu la recette ridicule que cela va générer). Ça ressemble fort à certains contrôles de l’AFSCA, de triste mémoire. En outre, d’après divers échos de tisanières interrogées, c’est un peu à la tête du client… On négocie ou pas le montant à payer… Tout cela est très flou.

Pour conclure sur une note positive, cet incident aura permis aux herboristes de se serrer les coudes, et d’activer les outils dont ils disposent pour gérer la situation : partage d’infos via un groupe Whatsapp, diffusion d’un document-type pour réagir, etc. Affaire à suivre…

Les visites SPG de l’été

L’été voit nos activités se ralentir, mais les visites de prod continuent. Trois rencontres à vous raconter : Fred Jadoul, Robin (Sherwood), et La Papelotte (Juliette et Tom).

La Papelotte (Juliette et Tom, Waterloo) – 23 juin

Forces du projet

  • avoir deux jeunes maraicher-ères avec plein de compétences : maîtrise technique, notamment de maraîchage sol vivant et culture en bio-intensif ; compétences aussi en tant que formateur-rices, dans la communication, dans la gestion…
  • avoir construit beaucoup de connexions avec le territoire qui leur à permis de lancer plusieurs projets sur la ferme (formations, petit élevage de poules, accueil d’une tisanière…) et de diversifier les débouchés (3 GASAP, 2 magasins bio et une épicerie coopérative)
  • le soutien de Permaprojet dans le lancement de l’activité (premiers investissements et accès à l’espace de production) et dans le suivi. La Papelotte voudrait racheter la ferme à Permaprojet ! Affaire à suivre…

Une réflexion intéressante de Tom et Juliette sur la résilience : « ce type de modèle n’est pas vraiment résilient, car le fonctionnement de la ferme dépend beaucoup d’entreprises extérieures même si elles sont proches ou locales […] si on veut faire le métier de maraîcher.e pour que ce soit vivable, il faut accepter de ne pas faire toutes les tâches tout seul ! »

Pour conclure, comme dit Juliette « Le travail fait aussi partie du bonheur » et les GASAP veulent avoir la mission de veiller à valoriser ce métier si beau et complexe !

Frédéric Jadoul (Aische-en-Refail, Eghezée) – 15 juillet

Installé sur son champ depuis 23 ans, Frédéric Jadoul commercialise uniquement en vente directe depuis toujours. Actuellement et depuis plusieurs années, il nourrit une dizaine de GASAP et vend chez Agricovert, coopérative de producteur-rices dans laquelle il est très actif et avec qui il fait de l’achat-revente.

Les points forts :

  • Désormais, il reçoit des subventions à l’hectare, grâce à la révision de la PAC, en application depuis le printemps 2023 pour les maraîcher.es bio en petite surface (moins de 3 ha cultivés)
  • l’autonomie en eau, l’arrêt de l’utilisation des intrants, les amendements provenant de la ferme voisine et le peu de mécanisation, lui permettent d’être plus résilient
  • l’agrotourisme lancé il y a 3 ans sur la ferme marche bien

Les points à renforcer :

  • Fred constate un turnover assez élevé dans les groupes et une certaine instabilité dans le nombre de mangeur-euses
  • après plus de 20 ans d’activité, il constate que sa rémunération reste insuffisante. De plus, il y a une grande incertitude concernant la transmission de la ferme
  • la communication n’est pas un point facile. Depuis deux ans, il n’est plus épaulé dans la rédaction d’une newsletter et il ne reste pas aux livraisons. Nous avons évoqué l’idée d’embaucher à plusieurs une personne qui s’occuperait de la communication pour plusieurs producteur-rices et offrirait une aide pour gérer la compta et les dossiers administratifs

Robin Van Leeckwijck (Sherwood, Anderlecht) – 9 sept.

Après une seule année à l’espace-test, Robin maîtrise déjà très bien son projet de maraîchage !
L’année dernière, année de démarrage, a été dure, lui a causé par mal de stress et quelques problèmes physiques pas encore résolus vu la charge de travail constante.
Cette année Robin a pu compter sur l’aide régulière de sa famille et de ses ami.es sur le champ et pour les livraisons.

Quelques points à retenir

  • la production, malgré les aléas climatiques, est bien maitrisée et il reste un puriste de la non-mécanisation
  • Robin est très attentif au choix des semences et des variétés, il privilégie les variétés anciennes et l’autoproduction quand c’est possible
  • la logistique s’améliore mais Robin souhaite la simplifier, car elle trop compliquée pour le moment
  • le nombre de groupes a augmenté cette année… Il n’est pas toujours facile de gérer la communication
  • globalement, il se sent soutenu et est optimiste pour 2024 et 2025 : consolider son projet pour la troisième et dernière année dans l’espace-test et travailler sur son nouveau projet collectif lui donne la pêche !

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Amélioration et valorisation du Système Participatif de Garantie

Résumé du rapport de stage de Marie Sellier (Mai-Août 2023)

Introduction et contextualisation

Au vu des préoccupations des GASAPien·nes tant pour la qualité et durabilité de leur alimentation que pour la juste rémunération et le bien-être de leurs agriculteur·rices, le Réseau des GASAP a décidé de mettre en place son propre « Système Participatif de Garantie » (SPG)1, impliquant ainsi acteurs locaux, consommateur·rices et producteur·rices dans un processus d’évaluation des pratiques des producteur·rices membres du Réseau.

Selon la définition posée par l’IFOAM, « les Systèmes Participatifs de Garantie sont des systèmes d’assurance qualité ancrés localement. Ils certifient les producteurs sur la base d’une participation active des acteurs concernés et sont construits sur une base de confiance, de réseaux et d’échanges de connaissances ».2

Afin d’obtenir une reconnaissance institutionnelle de leur SPG, le Réseau fait du plaidoyer après des instances publiques. Il travaille également à son amélioration et le fait évoluer constamment pour avoir un SPG couvrant de façon égale les trois dimensions du développement durable et de l’agroécologie : environnemental, social et économique. En effet, ce dispositif est en constante évolution : la réflexion de mise en place du SPG a commencé en 2015, avec le lancement effectif en 2017-2019 grâce au projet de recherche-action Cosy Food3 ; depuis 2021 le SPG se consolide avec le soutien financier de la région wallonne ; en 2023, les financements publics ont été accordés pour un peu plus d’un an, pour renforcer et développer le SPG au travers du travail en plateforme interassociative. L’avenir du SPG au sein du Réseau est donc assez incertain, d’où l’importance de montrer l’utilité d’un tel outil et les résultats concrets qu’il engendre.

Le travail mené dans le stage a tenté de répondre à la problématique suivante : comment améliorer et valoriser le Système Participatif de Garantie en s’appuyant sur les connaissances et résultats déjà observables au Réseau et dans la bibliographie.

Méthode

Pour répondre à ces enjeux, la première étape a été l’analyse des rapports de visite SPG du Réseau et des outils de diagnostic existant ailleurs qu’au Réseau. Ainsi que la prise en compte du travail participatif d’amélioration des outils fait avec les producteur·rices et les ambassadeur·rices impliqué·es dans la dynamique.

La rédaction d’un inventaire partiel des outils SPG ou de diagnostic agroécologique présents au national et à l’international (le MAP et VoedselTeams en Belgique, Nature & Progrès et Ferme d’avenir en France, OASIS au niveau européen, TAPE de la FAO au niveau mondial) a été fait en parallèle à l’étape d’analyse.

Après une première phase de recherche et comparaison des différents outils à celui du Réseau, un travail de réflexion sur son amélioration a été entamé avec l’équipe, ce qui a porté à une modification du « questionnaire de pré-visite » et une meilleure définition des critères d’évaluations du « diagramme agroécologique », pour mieux les adapter aux besoins de l’association et pour y intégrer des éléments pertinents rencontrés dans d’autres outils.

Concernant la valorisation de l’outil, une base de données a été élaborée ayant pour but de compiler les premiers résultats du dispositif et en faire ressortir visuels et graphiques semi-statistiques. Un travail de rédaction de « fiches de bonne pratiques » a également entamé dans le but de capitaliser les résultats des visites et d’en faire un outil pratique à destination des producteur·rices.

Améliorations obtenues

Amélioration du diagramme agroécologique

Tout d’abord concernant le diagramme agroécologique (figure 1) du Réseau, le principal changement se situe au niveau de l’axe « pratiques de production ». En effet, les catégories ont été réarrangées, car il a été observé, lors de la rédaction des rapports de visite, que certaines catégories se chevauchaient et leurs limites étaient peu claires. Ainsi, les nouvelles sous-catégories, plus connotées agronomie, sont : « Biodiversité et écosystème » et « Gestion du sol et de l’eau ».

D’autres changements mineures ont été apportés. Pour en assurer la cohérence, la « fiche référentielle » à destination des ambassadeur·rices qui facilite l’animation des visites, a été modifiée en accord avec le nouveau diagramme.

Amélioration du questionnaire pré-visite

Concernant le questionnaire de pré-visite, certaines questions ont été modifiées ou précisées, d’autres ajoutées, notamment sur certaines pratiques de production. Le plus gros travail a été fait sur la réorganisation des différentes catégories (parfois renommées pour plus d’adéquation avec son contenu) et sur la fusion des 3 questionnaires : maraîchage, élevage et transformation. En effet, la volonté était d’avoir un seul questionnaire comportant toutes les questions pour avoir un outil standardisé et pour faciliter le traitement des données. Tout ce travail a été réalisé en s’appuyant également sur les réponses de questionnaires déjà collectées. Ont été ainsi prises en comptes les remarques fait par des producteur·rices ayant déjà répondu aux questions et trouvant certaines peu claires ou manquantes.

Concernant la valorisation du questionnaire pré-visite, pour l’instant, son utilité principale est d’être de support au/à la facilitateur·rice, qui prend connaissance en bref de l’état de l’exploitation où la visite se déroulera avant celle-ci. C’est pourquoi, le potentiel de ces questionnaires a été exploité en analysant les réponses récoltées entre janvier 2019 et juillet 2023 (une vingtaine au total). Les résultats de cette analyse a été présentée en fin de stage à l’équipe des permanent·es, aux agriculteur·rices, aux administrateur·rices, aux ambassadeur·rices et à d’autres partenaires du Réseau.

Capitalisation des résultats des visites : les fiches « bonnes pratiques »

Pour capitaliser et valoriser les résultats du SPG, la rédaction de fiches « bonnes pratiques » a été entamée. Ces cartes sont réalisées dans le cadre du projet européen COACH4 pour être finalisées en fin septembre. Ces fiches sont présentées sous forme de cartes thématiques. Les sujets abordés sont divers et s’inspirent des besoins et demandes récoltés lors de visite SPG et exprimés dans les rapports de visite.

Neuf cartes, trois pour chaque dimension du diagramme, ont été rédigées. Avec les thèmes suivants :

  • axe pratiques de production : gestion et économie de l’eau, techniques agricoles liées au sol (avec un focus sur problèmes de pollution), la question des semences et plants (contacts utiles, focus sur les hybrides-F1) ;
  • axe économique : comment avoir un prix rémunérateur, la logistique (en amont et en aval), l’achat-revente (et comment le promouvoir entre producteur·rices du Réseau) ;
  • axe social : comment faciliter et améliorer la communication, la solidarité et la convivialité.

Ces cartes seront disponibles en fin octobre 2023 en français et en anglais.

Résultats de l’analyse des questionnaires

L’analyse des données des questionnaires pré-visites (20 au total) a permis d’avoir des résultats qualitatifs et quantitatifs, présentés ici de manière succincte. Pour contextualiser : la majorité des producteur·rices enquété·es sont des maraîcher·ères, toustes les producteur·rices sont des professionnels avec plus de trois ans d’expérience et cultivent sur des petites surfaces (2,2 ha en moyenne pour les maraîcher·ères).

Dimension des « pratiques de production »

Points positifs :

  • Toustes les agriculteur·rices enquété·es favorisent fortement leur biodiversité. En effet, toustes les enquêté·es ont au moins un type d’espace naturel sur leur terrain. Une majorité des maraîcher·ères font de l’autoproduction de plants ce qui leur permet d’avoir moins de dépendance aux pépiniéristes extérieurs.
  • Les agriculteur·rices se veulent le plus autonome possible sur l’eau et l’énergie, notamment avec le contexte climatique et économique actuel.
  • L’irrigation est économe en eau chez les maraîcher·ères (goutte à goutte utilisé dans la majorité des cas, aspersion aussi pour une bonne moitié).
  • Les pratiques maraîchères respectent, voire favorisent fortement la vie du sol. Notamment via la limitation du travail du sol et l’apport de paille, broyat, fumier, compost, etc.
  • Toustes les agriculteur·rices enquété·es ont suivi une formation agricole théorique et pratique. Toustes sont donc des professionnels.
  • Toustes les agriculteur·rices enquété·es ont au moins une certification en plus du SPG.

Points à surveiller :

  • La question de l’achat-revente est à rediscuter, car certain·es producteur·rices sont à plus de 40% en moyenne, ce qui est la limite fixée par la charte du Réseau.
  • Malgré qu’iels aient déjà fait pour la plupart au moins une formation, les producteur·rices ressentent le besoin de continuer à se former, notamment sur les aspects techniques poussés ou les aspects non agricoles (communication, gestion comptable, etc.).


Dimension « économique »

Points positifs :

  • Les producteur·rices semblent avoir une tendance à la diversité de débouchées ce qui est favorise la résilience de leur modèle économique.
  • L’évolution du chiffre d’affaires est en hausse ou stable pour le 80 % des producteur·rices enquêté·es, ce sont donc des fermes que globalement se portent bien.
  • Le nombre de GASAP livrés est variable selon la surface cultivée et les envies des producteur·rices en termes de dépendance aux GASAP. La moyenne est de 5 groupes par producteur·rices (maraîcher·ères ou éleveur·eues), ce qui est synonyme d’un soutien d’au moins 100 ménages (la moyenne étant de 20 paniers par GASAP).

Points à surveiller :

  • 11 sur 19 producteur·rices, donc environs 60 % d’entre elleux, se considèrent à l’équilibre financier, ce qui est un chiffre encourageant mais qui pourrait être amélioré.
  • Le non-endettement observé chez presque la moitié des enquêté·es peut-être un bon comme un mauvais chiffre, car les raisons derrière ce chiffre ne sont pas connues. Il serait intéressant de faire une étude plus poussée sur ce sujet pour accompagner au mieux lesoducteur·rices lorsqu’iels sont en difficulté.
  • Les producteur·rices s’appuient souvent de la main d’œuvre temporaire : saisonniers, stagiaires, bénévoles…. En effet, celleux-ci sont souvent plus pratiques que des ouvriers à l’année qui sont moins flexibles sur la variabilité de la charge de travail en fonction des saisons.
  • Les terres cultivées sont majoritairement des locations (totales ou partielles), avec seulement une personne sur les 19 en propriété totale. Mais le plus alarmant qu’il faut surveiller de près est la situation précaire de certain·es avec des baux informels ou accords oraux !
  • Le nombre d’heures de travail est élevé pour un revenu pas souvent au rendez-vous (appréciation uniquement qualitative d’après le compte rendu des discussions dans les rapports de visite).

Dimension « sociale »

Points positifs :

  • On observe une préférence pour la forme sociétaire probablement à cause du fait que la responsabilité juridique de l’entreprise ne repose pas sur l’individu dans un tel statut ce qui est avantageux notamment en cas de difficultés financière de l’entreprise. Une diversité de formes sociétaires a été cité avec une préférence pour les sociétés coopératives.
  • Les producteur·rices semblent préférer la communication directe. Ce résultat peut être dû au caractère plus rapide, efficace et conviviale d’un tel mode de communication. La majorité des producteur·rices font d’ailleurs elleux-même les livraisons aux GASAP pendant lesquelles iels ont l’occasion de discuter avec leurs mangeur·euses !
  • Les producteur·rices sont connecté·es à leur territoire et font presque toustes partie d’un organisme en plus du Réseau des GASAP, comme le syndicat paysan « le MAP », les coopératives Agricovert, CABAS, etc. par ailleurs tous organismes partenaires du Réseau.

Points à surveiller :

  • Nos producteur·rices font un travail difficile physiquement et mentalement. Lorsque questionné.es sur le sujet, on remarque que la pénibilité au travail est surtout ressentie au niveau psychologique (en tout cas au début de l’activité, les problèmes physiques ayant tendance à arriver plus tard) !
  • D’un autre côté, les enquêté·es se sentent globalement soutenu.es par leur(s) GASAP, ce qui montre l’importance des groupes dans le moral de leurs producteur·rices.

Conclusion générale

Finalement, le travail du stage a permis de mieux valoriser les outils SPG du Réseau des GASAP à travers trois actions principales.

1. Améliorer le SPG du réseau des GASAP. Notamment, compléter certains outils et arriver à une meilleure cohérence entre ceux-ci ; spécifier et intégrer des thématiques plus agronomiques ; comparer davantage des outils de diagnostic existants en Belgique et dans le monde.

2. Traiter les données déjà acquises (et exploitables) pour évaluer une tendance chez les producteur·rices du Réseau et en ressortir des données semi-statistiques afin de les utiliser comme argument dans les différents plaidoyers portés par le Réseau avec les partenaires.

3. Capitaliser les résultats obtenus au cours des visites et des rencontres autour du SPG pour créer des outils pratiques à destination des producteur·rices, dans un premier temps, et des mangeur·euses, dans un deuxième temps.

Le SPG est loin d’être un outil figé ! Il se nourrit constamment et ne cesse d’évoluer. Ce travail de stage renforce les bases pour entamer la prochaine phase du projet SPG : renforcer l’accompagnement des producteur·rices ; travailler de manière plus rapprochée avec les initiatives qui soutiennent les paysan·nes et les dynamiques en circuit court partout en Belgique, pour toucher à un grand nombre de producteur·rices et de mangeur·euses.

1https://gasap.be/spg-2/

2IFOAM – International Federation of Organic Agriculture Movements https://www.ifoam.bio/our-work/how/standards-certification/participatory-guarantee-systems

3https://www.cocreate.brussels/projet/cosyfood/

4https://hub.urgenci.net/beacons/gasap-participatory-guarantee-system/

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Conclusions du colloque SPG

La nature prend son temps. Nous aussi, parfois. Voici les conclusions du colloque SPG qui, rappelez-vous, s’est tenu en décembre dernier à Namur. Il s’agissait de présenter, commenter, interroger les deux années consacrées au SPG, Système participatif de garantie.

Ci-dessous, le résumé du résumé, pour les plus pressé.es d’entre vous. Cela vous a plu ? Vous en voulez encore ? Alors lisez le compte-rendu complet ici (7 pages aérées)

Qu’est-ce que le SPG ?

On vous en parle depuis des années, on ne va pas tout redire dans le détail. Mais en gros: le SPG, ou Système Participatif de Garantie, est un système de certification participative ancrée localement. En français, ça donne : établir un espace de dialogue entre un.e prod, ses mangeur.euses, et des prods similaires, ces dernier.es se déplacent sur le terrain des premier.es, ils échangent en toute confiance sur tous les aspects de la production (environnementaux, sociaux, économiques), et par ce biais, certifient la qualité du travail de ce.tte prod. Plus de détails ici.

Qu’apporte le SPG ?

  • Il permet aux citoyen.nes de (re)devenir acteur.rices de leur alimentation (par le dialogue entre prods et mangeur.euses, on redécouvre les enjeux de la production alimentaire)
  • Il rapproche le monde rural et le monde urbain (par ce même dialogue, deux mondes très différents apprennent à se parler, à se comprendre)
  • Il pousse et stimule les labels existants (en mettant l’accent sur des dimensions oubliées de ceux-ci : aspects sociaux, économiques, et même environnementaux)

Quelles sont les limites du SPG ?

  • Lorsqu’il est présenté comme un label supplémentaire, le SPG risque d’ajouter à la confusion qui existe déjà entre les nombreux labels alimentaires. Confusion pour les mangeur.euses (crainte de greenwashing) ou pour les prods (chaque label a un coût en temps et en argent…)
  • Tant qu’il n’est pas reconnu officiellement et appuyé par le politique, le SPG reste marginal et peu connu

Comment les surmonter ?

  • En fédérant les dynamiques (entre le SPG, les labels dominants, et les labels alternatifs) plutôt que de les opposer
  • En fédérant les acteurs, actions, énergies:
    • citoyen.nes (augmenter leur implication)
    • producteur.rices (augmenter leur implication)
    • politiques (les convaincre de l’intérêt réel de la démarche)
    • les assoc de terrain (GAL, coopératives, ceintures alimentaires,…)
  • En professionnalisant le schmilblik, pour asseoir sa crédibilité:
    • amélioration du processus
    • amélioration de la communication (rendre le SPG compréhensible)

Envie de creuser le sujet ?

Alors lisez le rapport complet ici. Promis, c’est court, bien écrit, illustré, et très intéressant…

D’autres ressources :

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Maraîchage sur sol vivant (MSV) : compte-rendu de l’atelier

Qu’est-ce que le MSV ?

Les végétaux des prairies ou des forêts primaires poussent sans intervention humaine, c’est-à-dire sans que le sol ne soit ni travaillé, ni fertilisé, ni irrigué. L’idée du maraîchage sur sol vivant est de reconstituer dans les parcelles agricoles le cycle naturel de la fertilité des sols par des itinéraires techniques spécifiques. La base du maraîchage sur sol vivant est donc d’ “offrir le gîte et le couvert à la vie du sol” afin d’établir avec elle un véritable partenariat et bénéficier ainsi de tous les services écosystémiques qui en découlent.

Un nombre croissant de producteurices s’intéressent aux avantages du MSV : système économe en énergie et en eau, pas ou peu de maladies en plein champ, peu ou pas de produits de régulation.

Un atelier pour partager les savoirs

Le 13 juillet 2023, le Réseau des Gasap et la FédéAU organisaient de concert un atelier à l’attention des professionnel(les) pour enseigner cette technique et en débattre. Deux prods du Réseau ont partagé leur expérience du MSV : Simon de Courtileke et Juliette de la Papelotte. Une trentaine de personnes ont participé à l’atelier.

Lire le compte-rendu, et le partager à votre tour

Même si vous n’êtes pas maraîcher.e, lisez le résumé de cet atelier: vous pourrez mieux comprendre comment fonctionne la production des légumes que vous dégustez chaque semaine ou quinzaine. Et en plus, cela vous donnera quelques idées pour discuter avec votre prod : Dis, machin.e, tu as vu que le Réseau a fait un atelier sur le MSV ? Qu’en penses-tu ? Utilises-tu cette technique ? Ça t’intéresse d’avoir des infos ? (dans l’affirmative, forwardez-lui le doc). En diagonale, ça marche aussi (la lecture)…

Le compte-rendu, c’est par ici !

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Gasap par Quartier 2.0, c’est parti !

L’an passé, nous avons effectué une tournée de tous les Gasap, quartier par quartier. Nous voulions vous rencontrer toutes et tous, vous demander “comment ça va chez vous?”, vous parler du Réseau et de ce qu’il peut vous apporter, et aussi juste boire un verre et papoter… Ce fut un succès !

Pour ne pas perdre le contact, nous remettons le couvert. Vous recevrez d’ici peu une invitation avec un Framadate à remplir pour trouver la date qui vous convient le mieux. Mais avant cela, nous aimerions vous poser quelques questions (sur les actions menées par le Réseau : les connaissez-vous ? lesquelles vous intéressent).

Si cela vous parle, remplissez ce questionnaire en ligne. Pas besoin d’être référent.e, membre effectif.ve, ou quoi ou qu’est-ce. Vous êtes gasapien.ne, alors allez-y ! Par ici le formulaire !

Et puis passez de bonnes vacances, on se voit à la rentrée, dans votre quartier !